« Il suffit d’un signe pour évoquer un visage, il n’est nul besoin d’imposer aux gens des yeux,
une bouche…il faut laisser le champ libre à la rêverie du spectateur. »
une bouche…il faut laisser le champ libre à la rêverie du spectateur. »
Henri Matisse, 1955
Tout est parti d’une image mentale, une atmosphère que j’ai essayé de recréer, de restituer. J’ai essayé de photographier l’Autre dans sa globalité, pour ce qu’il est, sans m’attarder sur les petits détails, physiques ou vestimentaires. Peu importe le visage, peu importe l’expression. Le voile est un prétexte pour ne pas donner à voir directement. C’est comme un voyage.
Everything started with a mental image, an atmosphere that I tried to recreate, to restore. I tried to photograph the Other in its entirety, for what it is, without dwelling on the small details, physical or sartorial. No matter the face, no matter the expression. The veil is an excuse not to give to see directly. It’s like a trip.